La crise des disques durs (HDD : Hard Disk Drive) liée aux inondations en Thaïlande

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Elle est bien réelle et a un impact sur le monde de l’hébergement au même titre que pour tous les secteurs liés à l’informatique.

De ce fait l’inflation sur les prix des disques durs sera encore effective durant les fêtes et pose surtout un problème d’approvisionnement qui pourra durer jusqu’au début de l’année.

Cependant, les stocks ne seront pas optimums avant courant 2012, le temps que les fabricants puissent relancer leurs productions, car leurs infrastructures ont été durement touchées par les inondations en Thaïlande et pour certains la date de remise en production ne sera effective qu’au milieu décembre 2012.

Certaines unités de fabrications commencent à reprendre le travail après l’évacuation par vidange de millions de mètres cubes d’eau. L’alimentation électrique a pu être distribuée à nouveau dans cette zone industrielle qui abrite la plupart des grands constructeurs de disques durs.

Les principaux constructeurs (Seagate – Western Digital – Hitachi) confirment que la production ne pourra pas suivre la demande en cette fin d’année malgré la reprise de leur activité. Il se peut que d’ici à mars 2012 les productions ne puissent toujours pas satisfaire la demande, car beaucoup d’usines sont encore inondées et la remise en route du matériel de fabrication prendra plusieurs semaines.

Cette situation de crise à encourager certains à faire le choix du SSD.

Actuellement pour pallier au besoin de stockage de plus en plus d’entreprises se dirigent vers la solution des SSD pour faire face à leurs besoins.

Certes, la capacité de mémoire est moindre qu’avec les HDD et beaucoup d’utilisateurs n’avaient pas de projet avec du SDD et pourtant les SSD de 64 Go et 128 Go chez certains fabricants pourront aussi être en flux tendus voir non disponibles.

Un autre impact, indirect cette fois-ci, de la migration des demandes vers les SSD est la chute des prix des barettes mémoires de dernière génération qui va jusqu’à 50%.

Il nous reste à suivre l’évolution de cette situation hors du commun et nous adapter aux nouvelles donnes de cette pénurie.

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