Le marché de la virtualisation est un marché dit émergeant, celui-ci se partage notamment en deux grands segments. Le premier est la virtualisation des serveurs qui aujourd’hui arrive à maturité, il est largement dominé par VMWare. Le deuxième segment, quant à lui, représente les solutions dédiées aux postes de travail (application, administration des systèmes d’information…), il serait plutôt en phase de lancement, car on y compte aujourd’hui en France très peu de références.
Pourquoi ce marché porteur et novateur ne connait que peu de concurrence?
Tout marché est régit par la loi de Pareto (règle des 80/20), en appliquant cette loi sur le marché de la virtualisation on se rend compte que celle ci n’est pas respectée. En effet, VMWare, Citrix, Redhat et Microsoft à eux seuls réalisent 90% de l’activité.
De plus, la concurrence est fortement limitée car la virtualisation représente en 2009 1/420 ème du marché informatique ce n’est donc pas assez important pour intéressé les grands cabinets d’études.
En 2010, la virtualisation a connu une forte croissance de ses ventes, notamment auprès des petites et moyennes entreprises. Afin de répondre à cette demande les grands fournisseurs ont adopté de nouvelles stratégies de tarification.
Selon certaines études, 80% des serveurs en Europe et aux États-Unis seront virtualisés d’ici 2012. C’est pourquoi un nouvel enjeu se dessine aux yeux des fournisseurs de virtualisation, aujourd’hui leur intérêt n’est plus de recruter le plus possible de partenaires avec qui travailler afin de doubler les concurrents, mais d’élever le niveau de compétence de leurs prestations et donc de celle de leurs partenaires. La priorité est donc donnée à la formation de ces partenaires qui est considérée comme un investissement par les fournisseurs de virtualisation «il faut valoriser l’acte d’avant vente».
Il est donc très difficile pour un petit acteur de percer sur le marché de la virtualisation, car les grands fournisseurs (VMWare, Citrix, Redhat et Microsoft) y occupent une place trop importante, et ont une influence conséquente sur celui-ci. Aujourd’hui la quasi-totalité du marché étant occupé par ces grands fournisseurs de virtualisation, les petites entreprises ont dû trouver d’autres arguments pour convaincre. Outre la recherche et développement en matière d’innovation technologique, elle propose la gratuité de la formation (pour un certain nombre de partenaires) et un prix de vente final inférieur à la «norme du marché» lancée par les leaders. C’est quelques arguments leurs permettent de se créer une petite place sur un marché où la concurrence est très rude.
Corinne Meynier est une personne passionnée par l’entrepreneuriat et la technologie. Elle a co-fondé Kabia en 2005, une entreprise proposant des services à haute valeur ajoutée axés sur les réseaux, la sécurité, l’hébergement internet à très haute disponibilité, le Cloud computing régional PACA et des solutions de mise en réseau et sécurité pour systèmes d’informations.
Elle prête sa voix au podcast Sweet-Cloud
https://podcasters.spotify.com/pod/show/sweet-cloud
En plus de son rôle de co-fondatrice chez Kabia, Corinne Meynier est également engagée dans différentes organisations. Elle est membre du conseil d’administration d’EuroCloud depuis novembre 2022, une organisation qui promeut l’adoption du Cloud computing en Europe et elle est également présidente de Cloud-PACA, une association qui a pour objectif de faire connaître tous les talents de l’IT sur la région sud de la France.
Corinne Meynier partage ses connaissances et son expérience à travers son podcast, Sweet-cloud, qui a pour but de donner des clés simples pour comprendre le monde numérique que nous utilisons chaque jour. Elle est une entrepreneuse passionnée qui croit en l’importance de l’humain au centre de la technologie.